Samuel Chevalier
shalom!
Encore merci pour ces temps bénis,
vous m'avez "bluffé", il y a un "Souffle" chez vous,
préservez le, entretenez le!
Que vous receviez encore dans la
plénitude du jubilé jusqu'à shavouot, vous êtes les "omer" de la
champagne, les gerbes de la récolte !
fraternel
shalom
Patrick Fontaine
salut Olivier
Encore bravo a toute votre communauté pour l' organisation
de cette conférence de qualité.
bénédictions
Monique
Merci à vous tous qui
avez permis ce week-end du 15 au 17 avril. Quel bonheur de rencontrer , de
louer de prier Notre Seigneur en unité avec des frères et soeurs d'autres
églises, et dans le respect mutuel.
Merci à chacun de vous qui nous avez accueillis, conduits,
et guidés. Merci pour la joie, la paix, la louange. Merci pour cette
eucharistie vivante, joyeuse, profonde. Merci de nous avoir conduits dans la
présence de Dieu et de nous avoir permis de goûter la tendresse, l'amour
, la gloire de notre Dieu bien-aimé.
Merci pour les enseignements qui continuent à nous nourrir.
Merci aux musiciens, à tous les membres de la communauté
qui ont oeuvré dans la discrétion et qui nous ont porté dans la prière. Que
Notre Seigneur soit béni pour toutes les merveilles qu'il accomplit et qu'Il
vous bénisse.
Claire
Les dix mois qui viennent de passer ont été pour moi très difficiles
d'autant plus que je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. J'étais régulièrement
assaillie, soit par de soudaines crises de larmes qui semblaient sans fin, soit
par de sombres pensées qui faisaient surgir un cri des profondeurs de mon être.
Ce cri était: "je veux mourir". Plus le temps passait, moins j'avais
de communion avec Dieu et lorsque je m'inquiétais de cela, la seule réponse que
je recevais était la paix de Dieu. J'avais de plus en plus l'impression de
perdre pied. Même les paroles que je pouvais recevoir à diverses occasions
confirmaient que ma vie n'avait été jusqu'à présent que traversée du désert et
solitude.
En Janvier, j'ai voulu faire une
pause dans mon parcours avec Dieu: j'avais besoin de souffler, de changer
d'air. J'ai pris la décision d'arrêter pendant un temps tout ce qui concernait
ma relation avec Dieu. Dès que j'ai dit cela, Jésus est venu m'entourer de ses
bras. J'étais entourée de son amour, de sa tendresse. Au travers de ses
paroles, j'ai entrevu une partie de son amour pour moi. Ce qu'Il m'a dit a
changé quelque chose en moi, mais ma décision n'avait pas changée. Pourtant le
lendemain, je n'étais plus la même et je n'ai pas fait de pause.
Les jours
difficiles ne se sont pas arrêtés pour autant. Le vide de mon cœur devenait
palpable de jour en jour, l'inutilité des choses de cette vie pour combler le
vide de mon cœur m'apparaissait avec une évidence flagrante. Seul Dieu peut combler
ce vide, mais s'il ne pouvait le combler vraiment qu'une fois au ciel, alors
qu'il me reprenne à l'instant même. Au moins une bonne dizaine de fois, j'ai
réclamé que Dieu me reprenne: je n'avais plus aucune envie de continuer ainsi.
C'était au-dessus de mes forces; alors j'attendais, me disant que cela finirait
bien un jour ou l'autre. Chaque fois, le Saint-Esprit m'a soutenu, encouragé.
Les dernières semaines, c'est Lui qui m'a porté. Je sais que c'est grâce à Lui
que j'ai tenu bon jusqu'au bout. Je pensais souvent à Osée 2:16 "Moi, je
la conduirai au désert et je parlerai à son cœur". J'étais au désert, mais
Dieu ne me parlait pas.
Il l'a
fait à Châlons au travers des prédications des différents intervenants.
Beaucoup des choses qui ont été dites correspondaient à ce que j'avais besoin
d'entendre pour comprendre ce que le Saint-Esprit a fait en moi pendant l'année
écoulée (le creuset, le feu qui purifie). J'ai "récupéré" en un
instant la communion que j'avais avec Dieu auparavant comme si je n'avais vécu
aucune interruption dans ce domaine. Les attentes que j'avais vis à vis de Dieu
ont été clarifiées et j'ai pu vivre en toute sincérité la visitation du
Saint-Esprit le samedi soir lorsque Silouane Ponga et Patrick Fontaine nous ont
invités à réclamer à Dieu que le Feu vienne en nous. Cela s'est d'ailleurs
confirmé lorsque Silouane Ponga est venu prié pour moi.
Cette
convention m'a aussi permis de franchir un nouveau cap, dont j'ai pu vivre les
premières conséquences dès le dimanche soir. Alors que j'étais dans le train et
que je remerciais Dieu pour toutes les bonnes choses que je venais de vivre
avec lui, le Seigneur m'a dit:" Quand tu rentres, tu jettes ton perfecto.
Tu étais rebelle, mais c'était avant. Comme tu n'es plus rebelle, tu ne peux plus
continuer à t'habiller comme si tu l'étais encore. Hier, le feu est venu en
toi, maintenant tu m'appartiens à 100%. Tes origines, là d'où tu viens, tout ce
qui faisait ta fierté, tout cela appartient au passé. Ton identité, c'est
moi." Je suis rentrée et j'ai obéi.
J'ai
souvent réclamé à Dieu de vivre un moment de cœur à cœur avec mon père avant
que celui-ci décède, tout en sachant qu'il était très dur pour moi de le voir.
Cela faisait près de trois ans que je ne l'avais pas vu, plusieurs mois que je
ne lui avais pas écrit. Il y a deux semaines la fête de mon père approchait et
je me suis décidée à lui écrire. Je voulais lui faire plaisir car je sais à
quel point c'est important pour lui de penser à sa fête. Je lui ai donc écrit.
Une semaine après que je lui ai écrit cette lettre, il est décédé. Lorsque j'ai
appris sa mort, j'ai immédiatement senti la paix de Dieu envahir mon cœur: la
lettre que je lui ai envoyé a été l'instrument de la réconciliation entre mon
père et moi.